• De 1815 à 1848 : les derniers rois de France

    Après la chute de Napoléon Ier, Louis XVIII (18) revient au pouvoir et se rend impopulaire.

    A sa mort, Charles X (10) veut rétablir le pouvoir absolu et supprime les libertés.

    Le peuple de Paris se révolte les 27, 28 et 29 juillet 1830. Ces journées sont appelées : les Trois Glorieuses.

    Charles X s'enfuit à l'étranger.

    Louis-Philippe, appelé roi des Français, se montre plus libéral. Cependant, les ouvriers sont malheureux et, devant le refus du roi d'instituer le suffrage universel, le peuple se révolte une nouvelle fois en 1848 et oblige Louis-Philippe à abdiquer.


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  • La poule aux œufs d'or
     

    L'avarice perd tout en voulant tout gagner,
    Je ne veux, pour le témoigner,
    Que celui dont la poule, à ce que dit la fable,
    Pondait tous les jours un œuf d'or.
    Il crut que dans son corps elle avait un trésor :
    Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable
    À celles dont les œufs ne lui rapportaient rien,
    S'étant lui même ôté le plus beau de son bien.

    Belle leçon pour les gens chiches !
    Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
    Qui du soir au matin sont pauvres devenus,
    Pour vouloir trop tôt être riches !

    Jean de LA FONTAINE
    (1621 – 1695)

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  • Un Mur est tombé

    Ce lundi 9 novembre 2009, c'était le vingtième anniversaire de la chute du Mur de Berlin.

    Il avait été construit dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 août 1961, séparant ainsi des familles entières. Il était surnommé le "Mur de la honte" !

    Le jeudi 9 novembre 1989, ce Mur est tombé ! Ce fut un moment historique que personne ne pouvait imaginer quelques heures auparavant. Une page de l'Histoire se tournait. Des familles séparées depuis vingt-huit ans se retrouvaient. Des milliers de personnes s'embrassaient, riaient, pleuraient, brandissaient des drapeaux...

    Ce soir-là, le peuple allemand était le peuple le plus heureux du monde ! L'Allemagne avait rendez-vous ce jour-là avec son Histoire.

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  • Le rendez- vous


    Monsieur Armstrong, j'étais au rendez-vous

    Ce matin-là de juillet sur la Lune,

    Tous mes amis étaient là, avant vous

     Vous réservant une page à la une !


    Notre journal si plein de fantaisies

    Vous réservait des colonnes en vers

    Et votre exploit devenait poésie

    Pour les humains de tout notre univers.


    Quand votre pied s'est posé sur la Lune,

    Nous étions là… poètes réunis

    Pour accueillir sans la moindre rancune :

    Les conquérants de notre doux pays.


    Est-ce l'effet de votre carapace,

    De ce costume hermétiquement clos ?

    Vous n'avez pas entendu dans l'espace

    Nos cœurs unis qui vous criaient : « Bravo ! »


    Monsieur Aldrin est venu à son tour

    Mettre le pied sur le sable lunaire,

    Et tous les deux avec beaucoup d'humour

    Vous regardiez au loin le clair de Terre.


    Vous avez pris en vos mains quelques pierres,

    Un peu de sable et regardé partout,

    Mais vous avez oublié les chimères

    Qui voletaient dans l'air autour de vous.


    En remontant dans votre engin lunaire,

    Vous étiez fiers… et nous l'étions autant,

    Car nous aussi nous venons de la Terre,

    De la France, nous sommes habitants !


     Chantal DARMONT


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  • Demain, dès l'aube


    Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,

    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.

    J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.

    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.


    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,

    Sans rien voir au-dehors, sans entendre aucun bruit,

    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,

    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.


    Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,

    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,

    Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe

    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs.


    Victor HUGO

    (1802-1885)


    Vendredi 3 septembre 1847

    Les Contemplations (IV, 14)


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