• La conquête spatiale : besoin d'Espace !

    Le mercredi 12 avril 1961, l'Homme part à la conquête de l'Espace. Le Russe Youri Gagarine (1934–1968) décolle à 6h07 du centre spatial international nommé ''Cosmodrome de Baïkonour'' situé au centre du Kazakhstan et effectue une révolution autour de la Terre durant 1 heure et 48 minutes à une moyenne de 250 kilomètres d'altitude à bord sa capsule Vostok 3KA-2.

    Sa mission accomplie, il s'éjecte à 7h55 de sa capsule à 7 000 mètres d'altitude et effectue le reste de sa descente en parachute. Il se pose à 8h05 près de la ville russe nommée Saratov alors que la capsule finit sa course en heurtant brutalement le sol où elle creuse un trou avant de rebondir. Youri Gagarine devient le premier homme à avoir effectué un vol dans l'Espace. C'était il y a tout juste cinquante ans aujourd'hui...

    Cet événement scientifique a lieu en pleine Guerre froide entre les États-Unis et l'U.R.S.S.. Dans cette course à l'Espace, le Président Américain John Fitzgerald Kennedy (1917–1963) fait la promesse que les Américains iront sur la Lune avant la fin de la décennie et lance le programme Apollo dès le jeudi 25 mai 1961. Le pari sera tenu avec le premier pas de l'Homme sur la Lune le lundi 21 juillet 1969 par les astronautes Américains Neil Armstrong (1930) et Edwin Aldrin (1930).

    Entré pour toujours dans l'Histoire de l'Humanité car il était de petite taille (donc apte à se tenir dans la modeste capsule Vostok 1 d'une masse de 4 725 kilogrammes), sportif, doué en mathématiques et possédant une mémoire exceptionnelle, Youri Gagarine se tuera sept ans plus tard dans un mystérieux accident d'avion de chasse survenu le mercredi 27 mars 1968 à Novossiolovo en U.R.S.S. à l'âge de 34 ans.

    Youri Gagarine


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  • Naissance de Charles de Gaulle : 

    de la rue Princesse à l'Élysée

     

    Il y a tout juste 120 ans aujourd'hui que naissait Charles de Gaulle. En effet, le futur général et Président de la République était né le samedi 22 novembre 1890 à quatre heures du matin, au numéro 9 de la rue Princesse à Lille. Il était le fils d'Henri de Gaulle (1848-1932) et de Jeanne Maillot (1860-1940) .

    Acte de naissance

    Bien que la famille de Gaulle vivait à Paris, au numéro 15 de l'avenue de Breteuil, Jeanne Maillot, la mère de Charles, se rendit dans sa famille à Lille pour donner naissance à son fils en accord avec la tradition familiale de la famille Maillot et de celle de nombreuses familles de l'époque. C'est pour cette raison que Charles est né dans la maison de ses grands-parents maternels qui habitaient au numéro 9 de la rue Princesse à Lille.

    Maison natale

    Charles de Gaulle (1890-1970) était le troisième enfant d'une famille de cinq : Xavier de Gaulle (1887-1955), Marie-Agnès de Gaulle (1889-1982), Jacques de Gaulle (1893-1946) et Pierre de Gaulle (1897-1959). La plupart d'entre eux seront Résistants durant la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945).

    Plaque commémorative


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  • Mort du Général de Gaulle : la France est veuve

    « Françaises, Français,

    Le Général de Gaulle est mort. La France est veuve. » 

    C'est par ces mots que le Président de la République Georges Pompidou (1911-1974) annonce la mort à la télévision de son prédécesseur le mardi 10 novembre 1970 à 9h42.

    Général Charles de Gaulle (1890-1970)

    Le Général Charles de Gaulle (1890-1970), qui a eu deux fois dans sa vie rendez-vous avec l'Histoire de France, le mardi 18 juin 1940 et le dimanche 1er juin 1958, qui fut l'un des  plus grands Français de l'Histoire de France, au sens propre (1,93 m) comme au sens figuré, qui a lancé l'Appel du 18 Juin, qui a fondé la Ve République et qui est devenu son premier Président de 1958 à 1969, est mort le lundi 9 novembre 1970 à 19h30 dans sa maison "La Boisserie" située à Colombey-les-Deux-Églises dans la Haute-Marne, à quelques jours seulement de ses 80 ans.

    Général Charles de Gaulle (1890-1970)


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  • Réunification de l'Allemagne

    Ce dimanche 3 octobre 2010, c'est le 20e anniversaire de la réunification allemande.

    En effet, le mercredi 3 octobre 1990, la République Fédérale d'Allemagne (RFA) et la République Démocratique d'Allemagne (RDA) ne forment plus qu'une Allemagne.


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  • Appel du 18 Juin

    Ce vendredi 18 juin 2010, il y a tout juste 70 ans qu'un général nouvellement promu et quasiment inconnu, le Général Charles de Gaulle (1890-1970), lança depuis Londres un appel à la résistance. Le discours, lu le mardi 18 juin 1940 vers 19 heures sur les ondes de la BBC, est considéré comme le début symbolique de la Résistance.

    Dans son Appel, le Général de Gaulle affirme que rien n'est perdu pour la France car la France n'est pas seule puisque cette guerre est une guerre mondiale et il invite les officiers et les soldats français, les ingénieurs et les ouvriers, à se mettre en rapport avec lui avant de déclarer que "La flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas."

    L'Appel du 18 Juin peut ainsi être résumé par cette phrase : "La France a perdu une bataille, mais la France n'a pas perdu la guerre !" (cette phrase n'a pas été prononcée le mardi 18 juin 1940 mais elle a été publiée sur les affiches placardées sur les murs de Londres durant l'été 1940).

    Appel du 18 Juin

    Texte de l'Appel du 18 Juin

    « Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.

    Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.

    Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.

    Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

    Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

    Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

    Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des États-Unis.

    Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

    Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

    Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

    Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres. »

    Général Charles de Gaulle (1890-1970)


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